![La société "Le Pavé", fabrique des sièges à partir de déchets plastiques récupérés et recyclés, à Aubervilliers en France. Crédit photo: BERTRAND GUAY / AFP](https://img.piri.net/piri/upload/3/2023/6/19/97c8e7b1-sd17356ede11ggbgg1oljk.jpeg)
En prenant place dans les gradins des épreuves de badminton ou plongeon, peu de spectateurs des Jeux olympiques de Paris-2024 réaliseront que l'assise plastique de leur siège provient des déchets recyclés des poubelles alentour, petite contribution à des JO plus "verts".
Plutôt que d'utiliser un plastique neuf et donc plus énergivore, les 11.000 sièges repliables de l'Arena de la porte de la Chapelle à Paris et du centre aquatique olympique de Saint-Denis, situé juste de l'autre côté du périphérique, seront faits de plastique recyclé, donnant ainsi une deuxième vie aux poubelles.
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Une fois les alliages de couleurs réalisés, cette semoule de plastique est mélangée dans des silos de façon à obtenir une répartition homogène. Elle est ensuite chauffée et compressée dans des machines dont elle sort sous forme de plaques, blanches ou noires, mouchetées de couleurs.
Lissées et poncées par des robots, les plaques partent ensuite vers des entreprises partenaires ailleurs en France pour être taillées puis assemblées pour donner les sièges olympiques. La production bat actuellement son plein, les sièges devant être installés à l'automne.
Déchets locaux
Sur les 100 tonnes de plastique recyclé nécessaires à la fabrication de ces fauteuils olympiques, 80% proviennent en effet du recyclage des déchets plastique de la poubelle jaune des habitants de Seine-Saint-Denis.
Si la base des plaques utilise principalement des plastiques comme le corps de bouteilles de shampooing, des bouchons de bouteilles de soda permettent eux d'apporter un piquetage de couleurs.
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Les organisateurs de Paris-2024 affichent l'ambition de diviser par deux les émissions carbone par rapport aux précédentes éditions à Londres en 2012 et Rio en 2016 (environ 3,5 millions de tonnes).
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