Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a déclaré qu'il ne permettrait pas qu'une guerre civile éclate, attribuant les attaques contre l'économie et les récentes manifestations à des interventions étrangères. Il a promis que le pays ne tomberait pas entre les mains de "l'impérialisme, du fascisme et des criminels".
Lors d'une conférence de presse au Palais de Miraflores dans la capitale Caracas, Maduro a averti qu'il n'y aurait aucune tolérance pour les manifestants malveillants qui commettent des actes de violence et qu'il savait qui les finançait.
Ses remarques interviennent après que les partis d'opposition ont rejeté les résultats des élections de dimanche, déclenchant des manifestations violentes qui ont fait 12 morts, dont deux mineurs, ainsi que des centaines de blessés, avec plus de 700 personnes arrêtées par les autorités.
La communauté internationale a appelé Nicolás Maduro à renoncer à sa victoire électorale de dimanche après que l'organisme électoral vénézuélien ait signalé une victoire éclatante pour le président avec 51,2 % des voix, prolongeant son mandat de six ans.
La lutte électorale et politique a conduit des milliers de Vénézuéliens à descendre dans les rues pour exiger la fin du règne de Maduro. Les manifestations ont tourné à la violence, faisant 12 morts, dont deux mineurs, ainsi que des centaines de blessés, avec plus de 700 personnes arrêtées par les autorités.