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Soudan: L'ambassade de Libye à Khartoum saccagée et pillée

19:0030/05/2023, Salı
MAJ: 30/05/2023, Salı
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Crédit Photo: AFP
Crédit Photo: AFP

Le ministère libyen des Affaires étrangères a condamné, mardi, l’attaque perpétrée contre sa représentation diplomatique dans la capitale soudanaise Khartoum au cours de laquelle le bâtiment a été saccagé et pillé, ont rapporté des médias étrangers.

Par voie de communiqué, repris par le site d’information "Africanews", Tripoli a dénoncé
"l'assaut et le pillage de son ambassade à Khartoum"
, soulignant que le personnel
"avait été évacué en raison des violences"
.

Le ministère libyen a fait part de son
"vif regret et son mécontentement"
de ces actes, exhortant
"les parties au conflit au Soudan à rejeter la violence et à protéger les représentations diplomatiques"
, conformément à la Convention de Vienne qui régit les relations diplomatiques entre Etats et
"stipule l'obligation de protéger les ambassades et les missions diplomatiques".

Tout en soulignant son
"attachement"
à la stabilité du Soudan et de son peuple, Tripoli a réitéré sa condamnation des attaques perpétrées contre les sièges des missions diplomatiques à Khartoum.

Une attaque contre les bureaux de l'attaché militaire libyen à Khartoum, avait déjà été condamnée jeudi dernier par la diplomatie libyenne, qui a demandé à ce que les auteurs de cet
"acte criminel soient identifiés et poursuivis"
, rapporte "Africanews".

Depuis le début des hostilités au Soudan, plusieurs pays dont l'Arabie saoudite et le Qatar, ont dénoncé des attaques et pillages de leurs ambassades à Khartoum.

L'Arabie saoudite et les États-Unis ont annoncé, lundi 29 mai, que l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, ont convenu de prolonger le cessez-le-feu signé le 20 mai, de cinq jours.


La prolongation de la trêve
"permettra plus d'efforts humanitaires"
, selon les deux pays médiateurs.

L’armée régulière et les Forces de soutien rapide avaient accepté une trêve de sept jours à compter du 22 mai, après des négociations initiées par Washington et Riyad. Le cessez-le-feu qui devait expirer lundi 29 mai, avait pour but de faciliter la livraison et la distribution de l'aide humanitaire, le rétablissement des services essentiels et le retrait des troupes des hôpitaux et des infrastructures publiques.


Depuis la mi-avril, les combats font rage au Soudan entre l’armée régulière fidèle au général Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, menés par le général Mohamed Hamdane Daglo, dit "Hemedti". Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.


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