Un an après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, des habitants de Gaza témoignent des difficultés rencontrées après avoir tout perdu dans les combats.
L'étudiant stoppé dans son élan
Fares al-Farra, 19 ans, était aussi brillant à l'école qu'ambitieux.
Deux mois avant le 7 octobre, il avait obtenu son diplôme de fin d'études secondaires et s'était inscrit à l'école supérieure des sciences appliquées de Gaza.
Mais avec la guerre, sa famille, déplacée de Khan Younès, une ville du sud de la bande de Gaza, a dû vivre des mois dans un campement avant de retourner chez elle après un ordre d'évacuation à Rafah, également dans le sud.
Puis une bombe est tombée sur leur maison, détruisant les murs et tuant son ami Abou Hassan. Lui s'en est sorti avec un bras cassé.
Toutes ces épreuves ont entamé son optimisme.
L'ambulancière et ses cinq enfants
Maha Wafi adore son travail d'ambulancière à Khan Younès.
Elle aime aussi la vie avec Anis, son mari depuis vingt-quatre ans, leurs cinq enfants et leur belle maison à l'ouest de la ville.
Depuis, elle doit gérer à la fois les difficultés de la guerre, son travail et ses cinq enfants.