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Zimbabwe: quatre militants sous les barreaux avant un sommet régional

11:549/08/2024, vendredi
AFP
Quatre militants pro-démocratie zimbabwéens, dont Namatai Kwekweza, ont été emprisonnés à l'approche du sommet de la SADC à Harare, illustrant la répression croissante de l'opposition sous le régime de Mnangagwa.
Crédit Photo : Média X / Archive
Quatre militants pro-démocratie zimbabwéens, dont Namatai Kwekweza, ont été emprisonnés à l'approche du sommet de la SADC à Harare, illustrant la répression croissante de l'opposition sous le régime de Mnangagwa.

Quatre militants pro-démocratie zimbabwéens ont été emprisonnés jeudi dans l'attente d'une audience sur leur libération sous caution, signalant une intensification de la répression à l'approche d'un sommet régional mi-août à Harare, selon des ONG.

Ces quatre militants, dont Namatai Kwekweza, une figure de la défense des droits humains, avaient été expulsés le 31 juillet d'un avion à l'aéroport international de Harare et arrêtés, selon l'organisation Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR).


Un tribunal a fixé l'audience pour statuer sur leur libération sous caution au 16 août, la veille du sommet des chefs d'État de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) prévu dans la capitale zimbabwéenne.

En amont de ce sommet, les autorités ont arrêté plusieurs dizaines de personnes ces dernières semaines, dont en juin le chef de l'opposition Jameson Timba, selon l'ONG Human Rights Watch (HRW).


Les quatre militants ont été accusés de troubles à l'ordre public pour avoir participé à une manifestation exigeant la libération de 76 militants de la Coalition citoyenne pour le changement (CCC), dont Jameson Timba, emprisonnés depuis le 16 juillet.

Le gouvernement du Zimbabwe
"réprime systématiquement les dissidents"
avant le sommet de la SADC, a dénoncé mercredi Amnesty International, qui estime que 160 personnes, dont des membres de partis politiques, des militants de syndicats étudiants et des membres de la société civile, ont été arrêtées au total.

L'ONG a poursuivi:


Certaines des personnes arrêtées ont été sévèrement torturées et ont subi des blessures nécessitant une hospitalisation.

L'opposition zimbabwéenne est confrontée à une vague d'arrestations depuis les élections contestées d'août 2023, remportées par le ZANU-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, du président Emmerson Mnangagwa.


Les critiques dénoncent une volonté du pouvoir d'étouffer toute dissidence.


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