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Le porte-parole de l'armée congolaise, Sylvain Ekenge.
Le calme est revenu au centre-ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), après une matinée marquée par une tentative "déjouée" de coup d'État par un commando mené par un opposant membre de la diaspora congolaise aux États-Unis.
Les assaillants ont mené un assaut contre la résidence de Vital Kamerhe, vice-Premier ministre congolais, ministre de l'économie et candidat du pouvoir à la présidence de l'Assemblée nationale, avant de se retrancher dans le palais présidentiel où ils ont démonté le drapeau congolais et hissé celui du Zaïre, ancienne appellation du Congo-Kinshasa sous la dictature de Mobutu Sese Seko.
Des dizaines de combattants, parmi lesquels deux Américains, ont été arrêtés par les forces de sécurité, tandis que leur leader, Christian Malanga, un ancien officier congolais, a été abattu.
L'armée a
une
"tentative de coup d'État"
, a déclaré le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l'armée congolaise, affirmant que les forces armées ont
"parfaite maîtrise de la situation".
Cette tentative a impliqué des
"étrangers et Congolais",
tous mis
, a-t-il ajouté. Un obus tiré depuis Kinshasa lors des combats a atteint un quartier de Brazzaville, au Congo voisin. Une dizaine de parcelles ont été touchées et quelques blessés ont été signalés, d'après un communiqué du gouvernement du Congo-Brazzaville parlant d'un
dans un communiqué.
L'ambassadrice des États-Unis à Kinshasa, Lucy Tamlyn, s'est dite
"choquée et très préoccupée par les rapports faisant état de citoyens américains impliqués".
Elle a assuré que les autorités américaines coopèrent
"avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible"
dans l'enquête.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO (mission de l'ONU en RDC), Bintou Keita, a condamné avec
"la plus grande fermeté l'attaque armée contre la résidence de Vital Kamerhe et le Palais de la Nation".
Elle a affirmé suivre de
"très près l'évolution de la situation".
Le mouvement citoyen Lucha a indiqué que la
avec laquelle les assaillants ont assiégé le palais de la Nation (palais présidentiel)
"suggère une possible complicité au sein de l'appareil de l'État".
L'incident
"soulève de sérieuses questions sur les défaillances du système de sécurité",
a déclaré le mouvement. Peu avant le crépuscule, la circulation était déjà rétablie sur le boulevard Tshatshi et l'avenue Roi Baudouin, théâtre d'affrontements dans la matinée.
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