La section de protection civile de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) patrouille lors d'une mission de sécurité à Kitshanga, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 11 décembre 2022. @ Guerchom Ndebo / AFP
Le lieutenant-général brésilien succède à son compatriote Marcos de Sa Affonso da Costa.
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a nommé le général de corps d'armée Otavio Rodrigues De Miranda Filho, du Brésil, commandant de la force de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), l’une des grosses et coûteuses missions de maintien de la paix au monde.
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Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé aujourd'hui la nomination du général de corps d'armée brésilien Otavio Rodrigues de Miranda Filho au poste de commandant de la Force de la MONUSCO
», souligne un communiqué parvenu à l’Agence Anadolu.
Le lieutenant-général Otavio Rodrigues de Miranda Filho succède au lieutenant-général Marcos de Sa Affonso da Costa du Brésil, qui terminera sa mission le 28 février 2023.
Le général de corps d'armée Miranda Filho a plusieurs années d'expérience dans les structures de commandement et de contrôle de l'armée brésilienne. Il occupe depuis août 2021 le poste de commandant de région militaire (nord du Brésil), en charge d'un important commandement logistique et administratif. Bien auparavant, il occupait le poste de chef des affaires internationales dans les Forces de défense du Brésil.
Le lieutenant-général Miranda Filho est polyglotte. Il parle couramment le portugais, l'anglais et l'espagnol et maîtrise le français, selon son curriculum Vitae. Sa nomination intervient deux semaines après le renouvellement du mandat de la MONUSCO axé sur la neutralisation des groupes armés dans l’Est du pays.
Accusée de passivité face aux violences visant des civils, la mission a lancé l’opération «
» dans le territoire de Beni pour protéger les civils contre les rebelles des Forces démocratiques alliées auteurs présumés d’une vague des massacres ayant déjà fait des milliers de morts depuis 2014.