Poutine: L'opération qui a mené à l'explosion des gazoducs Nord Stream a été menée par un État

Le président russe V. Poutine. Crédit Photo: AA

Le chef du Kremlin a affirmé que l'explosion de l'oléoduc avait été commise au niveau d'un État et qu'elle ne pouvait pas être le fait d'"amateurs".

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, mardi, qu'il serait

"complètement absurde"

d'affirmer que l'explosion des gazoducs Nord Stream avait été organisée par des activistes pro-ukrainiens.

"Une explosion de ce type, d'une telle puissance, à une telle profondeur, ne peut être réalisée que par des spécialistes, avec le soutien de toute la puissance d'un État qui dispose de technologies bien précises"

, a déclaré Vladimir Poutine lors d'un entretien avec un journaliste russe.

"Le fait qu'il s'agisse d'une attaque terroriste n'est plus un secret pour personne, je pense que tout le monde l'a déjà reconnu. Il est en outre évident que l'attaque terroriste a été commise au niveau d'un État, car aucun amateur ne peut mener de telles opérations"

, a déclaré le président russe.

À la question de savoir si la Russie menait sa propre enquête sur l'incident, Poutine a également répondu qu'il était

"très difficile"

de le faire, car Moscou s'est vu refuser le droit d'examiner le site de l'explosion.

Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas d'une

"petite section"

du gazoduc qui avait été endommagée, expliquant:

"Non, il y a eu une explosion, elle était très puissante, le gazoduc a été détaché, il a été projeté. Un gros morceau, je ne sais plus combien de mètres, a été arraché de l'oléoduc et projeté quelque part sur le côté, à environ 5 ou 8 mètres"

Poutine a également déclaré qu'un navire de Gazprom avait trouvé des preuves de la présence possible d'un autre engin explosif sur le gazoduc Nord Stream, situé à 30 kilomètres du site de l'explosion initiale.

Le 26 septembre, les gazoducs Nord Stream, qui acheminent le gaz naturel russe vers le nord de l'Allemagne via la mer Baltique, ont été éventrés par une série d'explosions, provoquant des fuites de gaz. Les responsables des pays de la région ont qualifié cette explosion de

"probable acte de sabotage".

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