Les relations bilatérales ont viré à l'aigre depuis la destruction par un avion de chasse américain le 4 février d'un ballon chinois survolant le territoire américain à haute altitude.
Selon Washington, il s'agissait d'un engin espion qui observait notamment des bases militaires américaines. De son côté, Pékin a présenté cet aérostat comme une infrastructure civile qui avait dévié de sa trajectoire.
Depuis cet incident, d'autres objets volants ont été aperçus au-dessus du Canada et des Etats-Unis, avant d'être abattus, selon Washington. La nature de ces engins et leur appartenance n'est pour l'heure pas connue.
Déterminée à contrattaquer, la Chine a réitéré mardi ses accusations, lancées la veille, selon lesquelles plusieurs ballons américains auraient également survolé son territoire sans autorisation.
Wang Wenbin n'a pas fourni de détails supplémentaires sur l'altitude ou encore la localisation présumées de ces ballons, appelant la presse à poser la question à Washington, qui avait déjà démenti ces accusations.
Les équipes de recherche ont déjà récupéré dans l'Atlantique d'importantes parties de capteurs et d'électronique de cet engin, ainsi que de grandes parties de la structure, selon l'armée américaine.
Depuis la destruction du ballon chinois, Pékin accuse Washington d'avoir réagi de manière excessive, sous la pression de l'opinion publique et des médias américains.