Il aurait pu faire partie de l'élite nord-coréenne, mais son aversion pour la discipline militaire et sa désillusion quant à la corruption ambiante l'ont poussé au départ.
Désillusion
Après cela (...) les derniers espoirs et rêves que je nourrissais pour le régime se sont évanouis. Je ne pouvais rien faire pour changer les choses de l'intérieu.
Pour ne pas mettre en danger sa famille restée sur place, il planifie sa fuite avec minutie. Il traverse le fleuve frontalier Tumen pour rejoindre la Chine, puis la Corée du Sud.
Casser la stratégie
À Séoul, il reprend les études en doctorat au sein de la prestigieuse Université nationale de Séoul, avant de travailler pour l'entreprise de sidérurgie Hyundai Steel, qui dépend du conglomérat homonyme. L'année dernière, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), formation conservatrice tenante d'une ligne dure à l'égard de la Corée du Nord, l'investit pour les élections législatives qu'il remporte en avril.