![Crédit photo: FAROOQ NAEEM / AFP](https://img.piri.net/piri/upload/3/2023/5/31/41718dc6-xli4jotj7h2gfyrt3euf8.jpeg)
L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan a comparu mercredi une nouvelle fois devant la justice, alors que la Commission nationale des droits humains pointait du doigt les autorités comme l'opposition pour le recul démocratique actuellement observé dans le pays.
L'arrestation de M. Khan dans une affaire de corruption le 9 mai à Islamabad avait déclenché des émeutes dans tout le pays, auxquelles les autorités ont répondu par une sévère répression à l'encontre de ses partisans.
Avant d'être remis en liberté, l'ancien joueur de cricket avait été maintenu en détention pendant trois jours, au cours desquels des heurts violents entre ses partisans et les forces de l'ordre avaient fait au moins neuf morts.
Dénonçant des actes terroristes, les autorités ont arrêté des milliers de sympathisants de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), et une vingtaine de ses hauts responsables, accusés d'incitation à la violence.
Plusieurs des hauts responsables du PTI arrêtés ont ensuite annoncé, dès leur libération, quitter le parti ou renoncer à la politique.
Après son éviction, M. Khan avait émis des critiques sans précédent contre l'armée, qui l'avait appuyé en sous-main lors de son élection en 2018 avant de se détourner de lui.
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