![Shehbaz Sharif (C), chef du parti Pakistan Muslim League Nawaz (PMLN) et ancien Premier ministre du pays s'adresse aux médias après une réunion avec les chefs du parti Muttahida Qaumi Movement-Pakistan (MQM-P) avant les prochaines élections générales de 2024 au siège de ce dernier à Karachi, le 29 décembre 2023.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/1/15/79dae337-roama5snjb9oaf8o25ltf.jpeg)
Le parti de l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a lancé lundi sa campagne pour les élections législatives du 8 février, où il fait figure de favori.
Avant même le scrutin, ces élections ont été marquées par des accusations de tricherie, les analystes estimant que l'armée a apporté son soutien à M. Sharif et organisé la mise hors-jeu d'un autre ancien Premier ministre, Imran Khan, actuellement en détention.
Il accuse l'armée, qui l'avait soutenu jusque-là, d'avoir orchestré son éviction du pouvoir en avril 2022, et d'avoir fabriqué les accusations dont il est aujourd'hui l'objet pour empêcher son retour au pouvoir.
Samedi, la Cour suprême a rendu un nouveau jugement défavorable à son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), en interdisant à cet ex-champion d'utiliser son symbole électoral, la batte de cricket, aux prochaines élections.
Le PTI a été fortement affaibli par une répression lancée en mai par les autorités. Des milliers de ses sympathisants ont été arrêtés et sa hiérarchie décapitée.
M. Sharif, qui a été trois fois Premier ministre sans jamais achever aucun de ses mandats, est rentré au Pakistan en octobre après quatre ans d'exil à Londres.
L'armée a été au pouvoir pendant près de la moitié des 75 ans d'existence du pays et continue à exercer une influence politique considérable.
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