La lutte contre le trafic de drogue est l'une des raisons ayant récemment conduit les pays arabes, Arabie saoudite en tête, à normaliser leurs relations avec la Syrie, considéré comme un quasi narco-Etat, avec une industrie illégale de plus de 10 milliards de dollars.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis ou encore le Koweït annoncent régulièrement la saisie de quantités parfois astronomiques de comprimés de captagon, découverts dans des cargaisons de fruits ou autres.
Le président syrien, Bachar al-Assad, a participé en mai à son premier sommet de la Ligue arabe depuis plus d'une décennie, un retour sur la scène diplomatique arabe dont il avait été écarté au début de la guerre civile en 2011. La question du trafic de drogue figurait au menu des dossiers en discussion.
En avril, l'Union européenne avait sanctionné des cousins de Bachar al-Assad et plusieurs de ses proches, accusés de trafic de captagon. Certaines de ces personnes étaient déjà sanctionnées pour ces mêmes accusations par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.