Les policiers ont intercepté un groupe composé d'une soixantaine d'hommes armés de bâtons et de cocktails molotov alors qu'il se dirigeait vers une résidence fréquentée par la communauté turque, évitant ainsi un affrontement direct.
Un des agents est parvenu à repousser son bras et à faire tomber l’engin au sol, le suspect a alors pris la fuite avec le soutien du groupe avant d’être interpellé en possession de neuf cocktails Molotov dans son sac. Ces évènements se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi.
Hier soir, dans la nuit de mardi à mercredi, les militants du PKK ont récidivé. L'association affiliée à l'Union islamique turque pour les affaires religieuses (DITIB) de Marignane a également été la cible d'une attaque armée. En effet, DITIB France a déclaré que des objets incendiaires et explosifs fabriqués à la main ont été jetés par des personnes non identifiées contre les locaux de l'association.
Ce n'est pas la première fois que les sympathisants du PKK lancent ce genre d'opérations hostiles contre la communauté turque de Marignane.
En 2021, cette même mosquée avait été mise à sac par une quarantaine de militants du PKK qui ont attaqué ce centre culturel avec des bâtons et cassé des vitres la veille de la grande prière du vendredi. Les individus avaient ensuite jeté des torches et d’autres objets incendiaires dans le bâtiment et sont partis scandant des slogans pro-PKK.
Les attaques des militants du PKK se poursuivent en Belgique, où ce type d'opérations hostiles ont démarré dans le Limbourg. Hier soir, des partisans du PKK ont provoqué une émeute dans la ville de Liège et ont attaqué des maisons, tandis que des entreprises appartenant à des Turcs subissaient le même sort.
Dans le village de Cheratte, non loin de Liège, où la majorité de la population est turque, des partisans de l'organisation terroriste ont mis le feu au bâtiment d'une association et ont brisé les fenêtres d'une mosquée.
La multiplicité de ces incidents, en rapport avec les affrontements survenus un jour plus tôt dans la région du Limbourg, en Belgique, témoignent d'un manquement de la part des autorités françaises dans la lutte contre le terrorisme.
Alors que des individus connus pour être membres d'une organisation classée comme terroriste multiplient les incidents, la France continue d'être une terre d'accueil pour ces mouvances qui pratiquent le racket et l'extorsion de fonds pour financer leurs activités terroristes en Türkiye.