Crédit photo: FADEL SENNA / AFP
La presse marocaine estime que les universités publiques se vident de leurs compétences, expliquant que de nombreuses disciplines voient aujourd'hui partir leurs ténors, alors que la relève n'est pas assurée.
Au fond, ce n'est que
"le résultat naturel de l'inaction qui a prévalu tout au long des deux dernières décennies"
, car
"au lieu de prendre les devants pour préparer ceux qui demain reprendront le flambeau pour former les nouvelles générations, l'on a laissé le temps au temps"
, relève le journal marocain L’Economiste.
Les jeunes qui s'inscrivent dans un doctorat sont généralement désabusés: sans soutien, ou avec une bourse trop maigre, ils finissent par mettre une croix sur leur rêve de décrocher la plus haute distinction universitaire, constate-t-il, déplorant que 9 sur 10 abandonnent leur thèse.
De ce point de vue, le nouveau programme des
"doctorants moniteurs"
, destiné à former une nouvelle génération de docteurs, représente une rupture dans le monde universitaire, estime-t-il.
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