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Le Mali a officiellement déclaré vendredi l'état de catastrophe nationale sur l'ensemble du territoire national suite aux inondations dévastatrices occasionnées par les pluies torrentielles ayant fait 30 morts et 47 374 sinistrés.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire tenu ce vendredi, au palais de Koulouba à Bamako, et présidé par le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l'État.
Assimi Goïta a instruit son Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga qui préside le Comité interministériel de gestion de crises et de catastrophes, de déclarer l'état de catastrophe nationale suite aux inondations occasionnées par les pluies torrentielles.
Le vendredi 16 août courant, le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes annonçait la mort d'au moins quinze personnes dans des inondations enregistrées du 1er au 15 août courant au Mali et faisant état de 10 309 personnes sinistrées.
"Du début de l'hivernage à la date du 22 août 2024, 122 cas d'inondations ont été enregistrés dans 17 régions et le district de Bamako. Ces inondations ont touché 7 077 ménages, soit 47 374 personnes sinistrées dont 14 451 hommes, 13 576 femmes et 19 347 enfants'',
lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres extraordinaire.
La même source précise que ces inondations ont occasionné
"30 décès dont 12 à Ségou, 6 à Gao, 5 à Bamako, 3 à Koutiala, 1 à Koulikoro, 1 à Kayes, 1 à San, 1 à Kita et 104 blessés'',
ajoutant que
"le district de Bamako a enregistré 29 cas d'inondations ayant occasionné 5 cas de pertes en vies humaines et 84 blessés.''
Le document ajoute que Bamako a aussi enregistré 563 ménages touchés, soit 4 639 personnes sinistrées.
"La région de Gao est la plus touchée avec 1 570 ménages affectés pour un total de 9 936 personnes sinistrées'',
précise le communiqué.
En outre, le Conseil des ministres a également fait état de
"cas d'effondrement de maisons, de foudre et de vents violents dans certaines régions.''
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