Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin, le chef de l'Etat était accaparé par une crise politique intérieure, les législatives n'ayant dégagé aucune majorité stable. Et si un gouvernement a finalement été formé samedi, sous la houlette du Premier ministre Michel Barnier, qui devra imposer son équipe déjà sous le feu des critiques, il reste à la merci d'une censure des extrêmes.
Une loi à laquelle la France échappe d'autant moins qu'elle était réputée pour la solidité de ses institutions depuis le début de la Ve République, le régime politique en vigueur en France depuis le 4 octobre 1958.
L'onde de choc de la crise politique se ressent jusqu'à Bruxelles. Dernier exemple en date, la démission du commissaire français Thierry Breton au terme d'un bras de fer avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, avec laquelle ses relations étaient exécrables.
Il est resté plus discret en revanche sur l'Ukraine, quand le Premier ministre britannique Keir Starmer discutait avec le président américain Joe Biden de la possibilité d'autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée contre la Russie.
Lors de l'Assemblée générale des Nations-unies (où il ne s'était pas rendu en 2023) Emmanuel Macron s'exprimera dans différentes enceintes, avec en point d'orgue le discours à la tribune de l'ONU mercredi.
Il devrait rencontrer certains de ses homologues du Proche-Orient, du G7 et du G20. Un entretien avec le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian n'est pour l'instant pas confirmé.