L'Union européenne avait réclamé fin janvier un audit sur le fonctionnement de l'UNRWA, sur la base des allégations d'Israël selon lesquelles 12 des employés de l'agence onusienne auraient participé à l'opération ‘'Déluge d'al-Aqsa'' menée par le mouvement de résistance islamique Hamas le 7 octobre 2023 contre des bases militaires et des colonies israéliennes situées dans l'enveloppe de la bande de Gaza.
La Commission avait alors précisé qu'elle déciderait ou non de suspendre son financement, en fonction des résultats de l'enquête de l'ONU.
Selon un porte-parole de la Commission, cet examen portera sur les employés de l'UNRWA à Gaza comme en Palestine occupée.
Au-delà de son soutien à l'UNRWA, la Commission européenne a par ailleurs annoncé vendredi allouer 68 millions d'euros supplémentaires d'aide d'urgence aux Palestiniens en 2024.
Le porte-parole de l'exécutif européen a souligné:
Les circonstances détermineront quelles sont les meilleurs organisations pour bénéficier de ce soutien. Aucune n'est exclue, y compris l'UNRWA.
L'UNRWA emploie quelque 30.000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie, où elle gère notamment écoles et hôpitaux.
Dix-huit pays et l'Union européenne avaient décidé de suspendre leur financement à l'UNRWA, sur la base des allégations d'Israël.
Selon l'Onu, les pays donateurs ayant suspendu leur aide à l'UNRWA sont : les États-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, l'Italie, le Royaume-Uni, la Finlande, l'Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Suisse, l'Autriche, la Suède, la Nouvelle-Zélande, l'Islande, la Roumanie, l'Estonie, la Suède, en plus de l'Union européenne.