Deux policiers israéliens, qui ont frappé le photojournaliste de l'Agence Anadolu (AA) Mustafa Harouf alors qu'il était en service à Jérusalem-Est occupée, ont été réintégrés avant même que l'enquête à leur encontre ne soit achevée.
Le syndicat des journalistes en Israël a condamné, lundi, la réintégration des policiers en question.
Le communiqué souligne que le syndicat entend poursuivre ses efforts pour que justice soit faite et ajoute:
La police doit protéger la liberté de la presse et les policiers qui recourent à la violence doivent être sanctionnés.
Violence des forces israéliennes contre un photojournaliste de l'AA
Pour rappel, les forces israéliennes ont tabassé le photojournaliste Mustafa Harouf vendredi alors qu'il était en service à Jérusalem-Est.
Les forces israéliennes ont pointé une arme sur le photojournaliste, qui suivait le rassemblement d'un groupe de Palestiniens près de la mosquée Al-Aqsa, où les forces israéliennes restreignent les prières du vendredi. Elles l'ont ensuite jeté à terre et l'ont roué de coups.
La police israélienne a également attaqué Faiz Abu Rumaila, un caméraman qui accompagnait le photojournaliste d'Anadolu.
Les propos de Ben-Gvir
Dans un message publié sur la plateforme X, Itamar Ben-Gvir avait déclaré avoir rendu visite et s'être entretenu avec le policier qui a attaqué Mustafa Harouf à Jérusalem-Est occupée.