
Les ministres de la Défense de Pologne, Lituanie, Lettonie et Estonie ont annoncé mardi que leurs pays devraient se retirer de la Convention d’Ottawa, qui interdit l’usage des mines antipersonnel.
Cette décision est justifiée par la nécessité de renforcer leur défense face à la menace russe, après l’invasion de l’Ukraine. La déclaration conjointe des ministres de la Défense:
Avec cette décision, nous envoyons un message clair: nos pays sont prêts et capables d’utiliser toutes les mesures nécessaires pour défendre notre territoire et notre liberté.
Un contexte sécuritaire en mutation
Facteurs justifiant ce retrait:
- L’agression russe en Ukraine, perçue comme une menace directe pour l’Europe de l’Est.
- Le besoin de renforcer les capacités de défense et de dissuasion face à Moscou.
- Une menace permanente pesant sur la communauté euro-atlantique.
Entre défense et engagement humanitaire
Malgré cette décision, les ministres ont réaffirmé leur attachement au droit humanitaire international et à la protection des civils en cas de conflit.
Nos nations continueront à défendre ces principes tout en répondant à nos besoins en matière de sécurité.
Vers un élargissement du retrait ?
Les cinq pays avaient déjà engagé une réflexion sur leur retrait du traité, un débat qui pourrait s’étendre à d’autres États européens préoccupés par la menace russe.
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