Les bureaux de vote ont ouvert à 7h00 (GMT) et fermeront à 17h00 (GMT). Quelque 850 000 électeurs sont appelés à se prononcer lors de ce scrutin où treize candidats sont en lice pour le fauteuil présidentiel.
Le candidat de consensus, Albert Ondo Ossa, qui s'est également présenté à l'élection présidentielle de 2009, est un ancien ministre de l'éducation et le principal adversaire de Bongo.
Des foules importantes ont assisté, vendredi, aux rassemblements de clôture des campagnes de Bongo et d'Ossa à Libreville, la capitale du pays.
Le président sortant a fait campagne en promettant de relancer les investissements dans les neuf provinces du pays.
Le ministre de l'intérieur, Lambert Noël Matha, a appelé les acteurs de la scène politique à contribuer au maintien d'un climat pacifique et à s'abstenir de toute campagne fondée sur la haine ou l'appartenance ethnique.
Matha a annoncé que les frontières terrestres et maritimes du pays resteraient fermées de samedi minuit à dimanche, dans le cadre des mesures visant à assurer la sécurité pendant les élections.
L'ONU met en garde contre toute forme d'intimidation, de violence, de violation des droits de l'Homme et d'atteinte à la liberté d'expression.
Ali Bongo a été réélu en 2016 pour un second mandat de sept ans, lors d'un scrutin qui, selon les observateurs, a été entaché de violences. En avril, le parlement gabonais a modifié la Constitution du pays pour réduire le mandat du président de sept à cinq ans.