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Matthew Opoku Prempeh, ministre de l'Énergie du Ghana, saluant le vice-président et candidat présidentiel Mahamudu Bawumia et le président Nana Akuffo Addo.
Le vice-président ghanéen et candidat du parti au pouvoir à l'élection présidentielle du 7 décembre, Mahamudu Bawumia, a choisi jeudi comme colistier le ministre de l'Énergie, Matthew Opoku Prempeh.
Le conseil exécutif national du parti, le Nouveau parti patriotique (NPP), a approuvé ce choix à l'unanimité.
Dans un communiqué publié après sa désignation, M. Prempeh a déclaré qu'il avait un
et promis que le parti
"s'efforcerait d'atteindre son objectif ambitieux de transformer le Ghana en une nation prospère".
Le Ghana traverse sa plus grave crise économique depuis des décennies, marquée notamment par une inflation galopante, un sujet qui devrait dominer les débats. Le président Nana Akufo-Addo, élu en 2017, quitte ses fonctions après deux mandats successifs.
Mahamudu Bawumia, premier candidat musulman du NPP, affrontera l'opposant John Dramani Mahama, 64 ans, ancien président de 2012 à 2017 et choisi pour porter à nouveau les couleurs de son parti, le Congrès national démocratique (NDC).
M. Prempeh, qui est originaire de la région d'Ashanti, bastion du NPP, a occupé le poste de ministre de l'Éducation avant de prendre le portefeuille de l'Énergie.
John Osae-Kwapong, analyste politique et chercheur au Centre pour le développement démocratique du Ghana, a salué cette nomination.
"Le choix d'Opoku Prempeh comme colistier est une décision stratégique. Ses racines dans la région Ashanti, un bastion clé du NPP, apporteront sans aucun doute des dividendes politiques significatifs et aideront à consolider la base du parti",
dominée par l'ethnie Akan, a-t-il déclaré à l'AFP.
Grand producteur de cacao et d'or, le Ghana possède également des réserves de gaz et de pétrole, mais la charge de sa dette a explosé, comme dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, sous l'impact notamment de la pandémie de Covid-19 et du conflit ukrainien.
Le président Nana Akufo-Addo a été contraint de se tourner vers le FMI afin de repousser le spectre d'un défaut de paiement évoqué par certains économistes. Il a ainsi passé un accord avec l'institution financière sur 3 milliards de dollars.
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