
Le Sri Lanka a adopté mercredi une loi imposant de lourdes peines de prison aux utilisateurs des réseaux sociaux pour des publications que les autorités jugent fausses ou constituant une menace pour la sécurité nationale.
Les médias sociaux ont été un outil clé utilisé par les manifestants lors de la crise économique de 2022, les manifestations dans tout le pays ayant forcé le président de l'époque, Gotabaya Rajapaksa, à démissionner. Le ministre de la Sécurité publique, Tiran Alles, a nié que la loi visait à étouffer la dissidence, arguant qu'elle contribuerait à mettre un terme aux escroqueries et au harcèlement en ligne.
La loi rend illégaux les comptes anonymes ou parodiques sur les réseaux sociaux. Les utilisateurs postant depuis l'extérieur du Sri Lanka seraient également passibles de poursuites.
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