Le PM espagnol évoque la reconnaissance de la Palestine avec son homologue libanais

10:3124/05/2024, Cuma
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Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez.
Crédit Photo : THOMAS COEX / AFP
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez.

Le Premier ministre espagnol a déclaré, jeudi, avoir discuté avec son homologue libanais de la décision de Madrid de reconnaître la Palestine en tant qu'État.

"Je viens d'avoir un entretien avec le Premier ministre du Liban, Najib Mikati, avec qui j'ai discuté de l'annonce de la reconnaissance de l'État de Palestine par l'Espagne le 28 mai"
, a écrit Pedro Sánchez sur X.


Et d'ajouter:
"Nous voulons que cette reconnaissance contribue à la construction d'un avenir de paix, de stabilité et de prospérité dans tous les pays de la région".

Sanchez a réitéré l'engagement de l'Espagne en faveur de la sécurité et de la stabilité du Liban et a souligné le travail effectué par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

L'Espagne, ainsi que la Norvège et l'Irlande, ont annoncé, mercredi, qu'elles reconnaîtraient la Palestine en tant qu'État à compter du 28 mai.


Ces annonces interviennent alors qu'Israël poursuit son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat.


La Palestine est déjà reconnue par huit pays européens: la Bulgarie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, la Suède et l'administration chypriote grecque.


Plus de 35 700 Palestiniens ont été tués à Gaza, en grande majorité des femmes et des enfants, et près de 80 000 autres ont été blessés depuis octobre à la suite d'une attaque du Hamas.

Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes pans de la Bande de Gaza sont en ruines, victimes d'un blocus paralysant qui les prive de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.


Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour
"crime de génocide"
. La Cour a enjoint Tel Aviv de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.

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