Le Japon et les îles du Pacifique expriment leur opposition à l'influence croissante de la Chine sans la nommer, lors d'un sommet régional.
La formulation reprise dans ce communiqué après trois jours de réunion dans la capitale nippone est celle régulièrement utilisée par les États-Unis et leurs alliés pour faire référence à l'influence et à la capacité militaire croissantes de la Chine en Asie-Pacifique.
Si Pékin n'est pas explicitement nommée, les termes utilisés dans cette déclaration à l'issue de ce 10e sommet triennal des dirigeants des îles du Pacifique (PALM) sont cependant plus forts que lors du précédent rassemblement organisé de manière virtuelle en 2021.
"Défis complexes"
Avec le soutien des États-Unis, le Japon a renforcé sa coopération en matière de défense dans l'espace Asie-Pacifique très disputé, où la Chine offre également son soutien en matière d'infrastructures et de sécurité.
Les navires transportant des importations énergétiques vitales pour le Japon passent par les voies navigables entourant les membres du Forum, qui sont également d'importantes zones de pêche pour Tokyo.
Et en janvier, Nauru, membre du FIP, a rompu ses liens avec Taïwan en faveur de la Chine. Il ne reste plus que 12 États dans le monde qui reconnaissent Taipei sur le plan diplomatique, dont les Palaos, un autre membre du Forum.