Le président de la transition militaire au Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a lancé la Banque des Dépôts du Trésor (BDT) à Ouagadougou, le 2 août 2024.
Le chef de la transition militaire au Burkina Faso, chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou, au lancement officiel des activités de la Banque des Dépôts du Trésor.
Sur son compte X, le capitaine Traoré a annoncé:
"J’ai procédé, ce vendredi 2 août 2024, au lancement officiel des activités de la Banque des Dépôts du Trésor."
Soulignant que la
"boussole"
de cette toute nouvelle banque est l
'"intégrité",
M. Traoré a mentionné:
Cette banque est un outil et un symbole de souveraineté économique et financière du Burkina Faso.
Et d'ajouter:
"Elle sera plus proche des populations et contribuera au développement socioéconomique de notre pays à travers un mode de financement plus adapté des projets et programmes structurants".
Selon la direction de la communication de la présidence, relayée par les médias locaux,
"la Banque des Dépôts du Trésor, institution financière publique, est ouverte aux institutions publiques, Sociétés d’État et Établissements Publics de l’État, Projets et Programmes, collectivités territoriales, organismes internationaux, entreprises privées, associations et ONG ainsi qu’aux particuliers".
"Avec pour mission d’assurer la fonction bancaire du Trésor Public au profit de sa clientèle, la BDT offre une gamme complète de services bancaires, notamment l’ouverture de comptes, la collecte et la gestion des ressources, l’exécution des opérations"
, mentionnent les médias.
Economie souveraine
Economie souveraine
M. Traoré invite, dans la même publication,
"les Burkinabè, les organismes publics et privés de développement et les opérateurs économiques à recourir à la banque du 'Burkindlim' pour ainsi participer à l’œuvre de construction collective d’une économie souveraine au service du développement de notre pays".
Pour rappel, le Président de la transition militaire, depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2022 à l'issue d'un coup d'État, a mis l'accent sur la souveraineté économique et un développement endogène du Faso.
Il a depuis lors dénoncé d'anciens accords, notamment économiques et militaires, liant son pays à d’autres entités sur des bases qu’il avait jugées non droites et non équitables.
En juillet, le Conseil national de la transition avait prolongé la transition pour une période de 5 ans, le temps de mener a bon la lutte contre le terrorisme qui sévissait au Burkina.
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