Lors des JO 2024, les responsables olympiques ont empêché les athlètes kazakhs et azerbaïdjanais de célébrer leur médaille avec leurs drapeaux, suscitant des questions sur une possible discrimination.
Lors des Jeux Olympiques 2024, une polémique a éclaté lorsque les responsables olympiques ont empêché certains athlètes de célébrer avec leurs drapeaux nationaux. Cette mesure a particulièrement touché les athlètes kazakhs et azerbaïdjanais, soulevant des interrogations sur une possible discrimination.
Les faits
Dans une vidéo partagée sur le réseau social X, anciennement Twitter, on voit le personnel olympique demander à Yeldos Smetov, judoka kazakh dans la catégorie des moins de 60 kg, de retirer son drapeau après sa victoire en finale obtenue face au Français Luka Mkheidze.
Smetov, déjà médaillé d'argent aux Jeux olympiques de 2016 à Rio et de bronze à Tokyo en 2021, n'est pas le seul concerné.
Un incident similaire est survenu avec Hidayet Heydarov, judoka azerbaïdjanais dans la catégorie des moins de 73 kg, après sa médaille d'or obtenue face au Français Joan-Benjamin Gaba. Heydarov, champion d'Europe en 2017, 2022, 2023 et 2024, a également été contraint de retirer son drapeau par les officiels olympiques.
Cependant, la vidéo fait remarquer que les athlètes arborant le drapeau américain ou japonais n'étaient pas contraints de le retirer. Après un tour d'horizon des victoires olympiques de la veille, on s'aperçoit effectivement que plusieurs athlètes dans des disciplines variées ont arboré leur drapeau sans encombre.
C'est le cas de l'escrimeur hongkongais Cheung Ka Long, de la nageuse canadienne Summer McIntosh, ou encore de l'escrimeuse française Manon Apithy-Brunet.
Questions soulevées
Ces faits provoquent une vague de questionnement parmi les observateurs et les fans. Est-il interdit pour les athlètes de célébrer leur victoire avec leur drapeau national ? Si oui, pourquoi certains athlètes de divers pays ont-ils été vus avec leurs drapeaux sans intervention des officiels ? Y a-t-il une politique de discrimination ou de ciblage délibéré de certains pays ? Ou s'agit-il simplement d'une erreur de la part des responsables olympiques ?
Pour l'instant, le Comité International Olympique (CIO) n'a pas fourni de réponse claire sur ces incidents. Des clarifications sont attendues pour comprendre si cette interdiction est appliquée de manière uniforme ou s'il y a des biais implicites dans son application.
Les Jeux Olympiques, censés être un symbole d'unité et de célébration internationale, se retrouvent au cœur d'une controverse qui risque de ternir l'esprit olympique. Les athlètes, qui travaillent dur pour représenter leur pays, méritent des explications et une application équitable des règles.