Le père d'Emmanuel Macron assure que son fils lui a parlé de la dissolution "il y a deux mois"

18:073/07/2024, mercredi
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Le président de France, Emmanuel Macron et son épouse, Brigitte Macron.
Crédit Photo : LUDOVIC MARIN / AFP
Le président de France, Emmanuel Macron et son épouse, Brigitte Macron.

Jean-Michel Macron, le père du président français Emmanuel Macron, affirme dans un entretien exclusif publié mercredi dans les colonnes du journal Le Dauphiné, que son fils lui avait parlé de la dissolution "deux mois avant".

"Sa décision de dissoudre n'est pas venue du résultat des élections européennes. Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt. Il estimait en effet que l'Assemblée nationale était devenue ingouvernable"
a-t-il relaté.

Emmanuel Macron lui aurait par ailleurs confié avoir
"peur que le Rassemblement national arrive au pouvoir"
mais aurait affirmé que
"si les Français le veulent, ils en feront l'expérience".

Ils verront le résultat. Il vaut mieux que la France en fasse l'expérience pendant deux ans plutôt que pendant cinq ans.

"Si le RN montre en deux ans qu'il est parfaitement incapable de gouverner, on peut espérer qu'il n'ira pas plus loin"
, aurait poursuivi le chef de l'Etat auprès de son père, mis dans la confidence.

Ce dernier a par ailleurs commenté les récents évènements auxquels a été confronté Emmanuel Macron.


Jean-Michel Macron a notamment grincé:


Mon fils a fait des choses originales mais il n'est pas suivi. Je suis déçu par le comportement de certains ministres, comme Bruno Le Maire qui retourne sa veste.

S'agissant de considérations plus personnelles, il espère
"qu'après la fin de son mandat en 2027"
son fils
"fera autre chose que de la politique".

Pour rappel, Emmanuel Macron a procédé à la dissolution de l'Assemblée Nationale, le 9 juin dernier, à la surprise générale à l'issue du scrutin européen.


Les résultats définitifs du premier tour des législatives anticipées font état de 33,15% pour le Rassemblement national et ses alliés de droite et d'extrême-droite, 28,14% pour le Nouveau Front populaire, et 20,76% pour le camp présidentiel et ses alliés.


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