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Macron exclut de "gouverner demain avec LFI", parti de la gauche radicale

Le président français Emmanuel Macron a affirmé mercredi qu'il n'était "pas question" de "gouverner" avec La France insoumise (LFI, gauche radicale) après les législatives, malgré les désistements du camp présidentiel en faveur de la coalition de gauche Nouveau Front populaire pour faire barrage à l'extrême droite.

La rédaction
17:21 - 3/07/2024 Wednesday
MAJ: 17:21 - 3/07/2024 Wednesday
Le président de la France, Emmanuel Macron.
Crédit Photo : LUDOVIC MARIN / AFP
Le président de la France, Emmanuel Macron.
"Se désister aujourd’hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI"
, a déclaré le chef de l'Etat en conseil des ministres, selon plusieurs participants.
"Il n’en est pas question",
a-t-il ajouté.

Dans un message posté sur X, le Premier ministre Gabriel Attal a insisté en affirmant:
"il n'y a pas et il n'y aura jamais d'alliance avec La France insoumise".


"Se désister ce n’est pas se rallier, ce n’est pas se compromettre",
a renchéri la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à l'issue du Conseil des ministres. 

"Combattre le Rassemblement national aujourd'hui, ce n’est pas s’allier à la LFI demain"
, a-t-elle insisté, en pointant au passage de possibles fractures avec les autres forces du Nouveau Front populaire (communistes, socialistes et écologistes) au lendemain du scrutin.

"Est-ce qu'on considère qu'aujourd'hui cette alliance électorale est déjà en train de s'effriter au sein de la gauche ? Je pense que oui",
a-t-elle lancé. Et d'ajouter:

On ne peut pas faire de la LFI l’alpha et l'omega de la gauche en France.

Pour rappel, Emmanuel Macron a procédé, le 9 juin dernier à la dissolution de l'Assemblée Nationale, provoquant de nouvelles élections.


Les résultats définitifs du premier tour des législatives font état de 33,15% pour le RN et ses alliés de droite et d'extrême-droite, 28,14% pour le NFP, et 20,76% pour le camp présidentiel et ses alliés.

Depuis, les tractations se sont enchaînées partout dans le pays pour acter des désistements permettant de réduire les chances du RN, de remporter des circonscriptions.


Pas moins de 218 candidats qualifiés pour le second tour, se sont retirés, dont plusieurs ministres, selon un décompte du quotidien Le Monde.


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