Le coût des dommages causés par le violent séisme qui a frappé le centre du Japon le 1er janvier, faisant plus de 230 morts, devrait être compris entre 6,9 et 16,2 milliards d'euros, selon une estimation du gouvernement nippon.
Cette évaluation concerne les dégâts aux bâtiments et aux infrastructures (routes, aéroports, réseaux, etc.) dans le département d'Ishikawa, le plus touché, ainsi que dans les deux départements voisins de Toyama et de Niigata.
Par ailleurs, ce bilan ne tenait pas compte des perturbations pour l'activité économique, ni de l'accident nucléaire de Fukushima provoqué par le tsunami, dont les coûts (travaux de décontamination de l'environnement, démantèlement de la centrale étalé sur plusieurs décennies, indemnisations des personnes évacuées...) pourraient monter à plusieurs centaines de milliards d'euros in fine.
Le gouvernement a par ailleurs finalisé jeudi des mesures pour améliorer les conditions de vie immédiates des personnes évacuées après le séisme du 1er janvier, reconstruire les zones sinistrées et revitaliser le tourisme dans la région.
Les constructions modernes dans le pays sont capables de résister à des séismes très puissants. Mais ce n'est pas le cas de beaucoup de structures anciennes, notamment dans des zones rurales comme la péninsule de Noto, dans le département d'Ishikawa, épicentre du séisme du 1er janvier.