Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, Gallant s'est engagé à ce qu’environ 80 000 Israéliens, qui vivent à 9 kilomètres de la frontière et qui ont été évacués de leurs foyers lorsque la guerre a éclaté le 7 octobre dernier, ne soient pas autorisés à rentrer chez eux, jusqu'à ce que la sécurité soit rétablie dans la région.
Le Hezbollah n’a émis aucun commentaire immédiat concernant les déclarations de Gallant, jusqu'à 15 h 50 (UTG) aujourd'hui.
Plus tôt dans la journée du mercredi, le Hezbollah a annoncé avoir attaqué un site-radar israélien dans le sud du Liban, par des tirs directs.
Le correspondant d'Anadolu au Liban a rapporté qu'un drone israélien a visé une maison de la ville de Mays Al-Jabal par un tir de missile et que le centre de la ville d'Al-Fardis a été ciblé par des bombardements de l'artillerie israélienne, sans faire de victimes.
Ces affrontements s'inscrivent dans un contexte d’opération militaire meurtrière menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre, qui a tué, jusqu’au soir du mardi, 16 248 Palestiniens, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, en plus de 43 616 blessés, et ce, outre des destructions massives infligées aux infrastructures et à une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.