Un tribunal indien a rejeté jeudi la demande de Rahul Gandhi, figure de proue de l'opposition, de suspendre l'exécution d'une condamnation pour diffamation qui a entraîné son expulsion du Parlement le mois dernier.
Jeudi, le juge a rejeté la demande de M. Gandhi de suspendre l'exécution de sa condamnation, a déclaré à la presse Naishadh Desai, membre du Congrès, ajoutant que cette décision ferait l'objet d'un appel devant la Haute Cour de l'Etat du Gujarat (Ouest de l'Inde).
La sentence rend le politicien inéligible, ne lui permettant pas de siéger au Parlement et de participer aux élections générales de 2024, dont le parti au pouvoir Bharatiya Janata Party (BJP) de M. Modi est donné largement vainqueur.
Les partisans de M. Gandhi attribue sa condamnation et la perte de son siège au Parlement à ses appels en faveur d'une enquête sur les liens entre M. Modi et le magnat Gautam Adani, tous deux originaires du Gujarat.
Le parti du Congrès accuse M. Modi d'avoir encouragé l'ascension rapide de Gautam Adani, et permis au milliardaire de remporter injustement des contrats et d'éviter un contrôle approprié.
Descendant de la première dynastie politique indienne, il est le fils de Rajiv (et Sonia) Gandhi, petit-fils d'Indira Gandhi et arrière petit-fils du dirigeant indépendantiste Jawaharlal Nehru, tous anciens Premiers ministres.