Les députés indiens ont commencé à prêter serment lundi à l'ouverture de la session du nouveau Parlement élu après un revers électoral qui a forcé le Premier ministre Narendra Modi à former un gouvernement de coalition pour la première fois en dix ans.
La première session, prévue jusqu'au 3 juillet, devrait donner un aperçu des projets de M. Modi pour son troisième mandat et voir la nomination probable de Rahul Gandhi en tant que chef de l'opposition, un poste vacant depuis 2014.
Les deux premiers mandats de M. Modi ont permis à son parti, le Bharatiya Janata Party (BJP), de faire adopter des lois par le Parlement avec peu de débats grâce à des victoires électorales éclatantes.
Rahul Gandhi, 54 ans, a défié les attentes des analystes en permettant à son parti, le Congrès, de presque doubler son nombre de représentants au Parlement, son meilleur résultat depuis que Narendra Modi a été porté au pouvoir il y a dix ans. Il est le descendant d'une dynastie qui a dominé la politique indienne pendant des décennies à commencer par le leader de l'indépendance Jawaharlal Nehru.
La session parlementaire débutera par la prestation de serment pendant deux jours des députés nouvellement élus. Ce sera aussi l'occasion d'observer si deux députés élus mais actuellement en prison, des opposants acharnés de M. Modi, seront autorisés à accéder au Parlement.
Mercredi, les députés éliront le président de la chambre basse, un poste stratégique. Les partis alliés de la coalition au pouvoir convoitent ce poste, mais le Premier ministre pourrait présenter un candidat issu de son parti, le BJP.