Heba, a été déplacée de la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, vers l'école Haroun Al-Rashid, à Khan Younes (sud), pour fuir les raids israéliens lancés sur tous, sans épargner les personnes aux besoins spécifiques.
Heba crie de peur
L'enfant a déclaré au micro d'Anadolu ce qui suit:
Les bombardements n'ont pas cessé pendant notre déplacement et je criais de peur car les obus tombaient tout près de nous.
La scène tragique à l’intérieur de la bande de Gaza n’a pas empêché Heba d'exprimer son optimisme quant au fait de rentrer chez elle un jour:
J’espère que nous rentrerons chez nous en paix et en sécurité.
Heba jouait avec les enfants dans la cour de l'école, conduisant son fauteuil roulant à l'aide de ses petites mains, tandis que les personnes déplacées l'aidaient à descendre les escaliers et sa mère à se coiffer.
Heba aime la vie sociale
Assise à côté de sa mère et de nombre de femmes qui préparent le pain, Heba tient un miroir et se coiffe habilement avant de mettre la main à la pâte. Elle rampe d'un côté à l'autre puis se met sur sa chaise et sort à l'aide de ses voisins pour jouer à l'extérieur. Elle se promène sur la place, échange avec les enfants de son âge et raconte l'histoire de son déplacement et des raids dont elle a été témoin.
Les habitants de Gaza souffrent d'une situation humanitaire et sanitaire catastrophique, car environ 1,4 million de personnes sur 2,3 millions ont été déplacées de leurs foyers, et Israël les a privés de nourriture, d'eau, de médicaments et d'électricités, au milieu de bombardements intenses.
Pour le 45ème jour consécutif, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza, faisant plus de 13 000 morts, dont plus de 5 500 enfants et 3 500 femmes, ainsi que plus de 30 000 autres blessés, dont 75% entre femmes et enfants, selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza.
