Des Palestiniens en deuil réagissant devant les corps des membres de la famille al-Orjani, tués lors d'un bombardement israélien, le 11 janvier 2024 à l'hôpital al Najar de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé dimanche que le bilan de la guerre israélienne dans la Bande de Gaza s'est alourdi, à 23 968 morts et 60 582 blessés, au 100ème jour de la guerre, déclarée depuis le 7 octobre 2023.
C'est ce qui ressort des déclarations à la presse du porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf Al-Qudra, dans lesquelles il a énuméré les dernières statistiques de guerre
"au 100e jour de l'agression israélienne".
Al-Qudra a déclaré qu'Israël a délibérément, au cours des
"100 jours d'agression brutale contre la bande de Gaza, anéanti les quartiers résidentiels avec leurs familles, effondré le système de santé et détruit ses infrastructures".
Il a annoncé que
"le bilan de l'agression israélienne s'est élevé à 23 968 martyrs et 60 582 blessés, depuis le 7 octobre dernier",
indiquant que
"70 pour cent des victimes de l'agression israélienne sont des enfants et des femmes".
Al-Qudra a ajouté que
"l'occupation israélienne a commis plus de 2 000 massacres contre des familles palestiniennes dans la Bande de Gaza",
soulignant qu'
"un certain nombre de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les équipes de la défense civile ne peuvent pas les atteindre".
Il a déclaré que l'armée israélienne
"a commis 11 massacres contre des familles dans la Bande de Gaza, faisant 125 martyrs et 265 blessés, un total parvenu aux hôpitaux uniquement au cours des dernières 24 heures".
Al-Qudra a accusé l'armée israélienne d'avoir
"délibérément tué 337 membres du personnel de santé, arrêté 99 autres dans des conditions difficiles, pris pour cible 150 établissements de santé, mis hors service 30 hôpitaux et 53 centres de santé et détruit 121 ambulances".
Il a déclaré que l'armée israélienne
"a forcé, sous les bombardements et les destructions, environ deux millions de Palestiniens à être déplacés dans des conditions difficiles et sous le risque de famine et de propagation de maladies et d'épidémies".
Al-Qudra a déclaré qu
'"après 100 jours d'agression, nous appelons les institutions internationales à mener des interventions efficaces et ciblées pour éviter une catastrophe humanitaire et sanitaire parmi les personnes déplacées".
Il a critiqué l'attitude de la communauté internationale et a appelé à
"prendre des mesures efficaces et compétentes pour mettre fin à la guerre".
Il a également appelé
"les parties internationales à fournir de nouveaux mécanismes pour garantir l'entrée et le flux de l'aide médicale, des équipes médicales, des hôpitaux de campagne, et le départ des blessés et des malades pour se faire soigner à l'étranger."
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