Des témoins ont notamment parlé de bombardements dans la nuit près de l'hôpital Nasser à Khan Younès (sud). Un correspondant de l'AFP a également fait état d'une série de frappes nocturnes dans cette ville.
L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de deux soldats, portant désormais à 192 le nombre de ses militaires tués à Gaza.
Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport récent du Collectif des familles d'otages, "Bring them home now" ("Ramenez-les maintenant à la maison").
Le Hamas a annoncé en novembre la mort du bébé, de son frère et de sa mère. Les autorités israéliennes ne l'ont pas confirmée et leurs proches s'accrochent à l'espoir qu'ils sont en vie et qu'ils seront libérés.
En début d'après-midi, un photographe de l'AFP a rapporté de fortes explosions et des tirs d'armes automatiques dans ce camp, alors qu'une vingtaine de soldats appuyés par des drones et de blindés allaient de maison en maison.
Cette guerre exacerbe aussi les tensions régionales.
À la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens, l'armée israélienne a annoncé mardi de nouvelles frappes contre des positions du Hezbollah dans le sud du Liban.
L'armée américaine a mené mardi de nouveaux bombardements au Yémen, disant cette fois viser un site depuis lequel les rebelles Houthis s'apprêtaient à lancer quatre missiles.
Les Houthis ont multiplié les attaques contre les navires marchands en mer Rouge qu'ils disent liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.