Lors de sa visite en Égypte, Antony Blinken et Abdel Fattah al-Sisi ont discuté des efforts pour un cessez-le-feu à Gaza et des négociations en cours.
Réunis à El-Alamein, dans le nord de l'Égypte, les deux parties ont passé en revue les efforts de médiation menés par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et échanger des prisonniers, a indiqué la présidence égyptienne dans un communiqué.
Les deux hommes ont également échangé leurs points de vue sur les résultats du dernier cycle de pourparlers de cessez-le-feu à Gaza au Qatar et sur les moyens d’avancer lors du prochain round des négociations au Caire cette semaine, ajoute le communiqué.
Blinken attendu au Qatar
Blinken est arrivé en Israël dimanche pour sa neuvième visite dans la région depuis le 7 octobre dernier, afin de faire avancer les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un accord d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
La proposition Biden
Biden a déclaré en mai qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des otages détenus dans l'enclave côtière. Le plan inclut un cessez-le-feu, un échange d'otages-prisonniers, et la reconstruction de Gaza.
Mais le Hamas a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dimanche, d’avoir imposé de nouvelles conditions dans la proposition de cessez-le-feu et d'échange d'otages qui avait été avancée lors des pourparlers de Doha.
Depuis des mois, les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers et un cessez-le-feu, et permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Mais les efforts de médiation ont été bloqués en raison du refus de Netanyahu de répondre aux exigences du Hamas pour stopper la guerre.
Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza après une attaque du Hamas le 7 octobre 2023, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
L'agression israélienne a entraîné plus de 40 170 morts palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 92 740 blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Le blocus en cours de Gaza a provoqué des pénuries graves de nourriture, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui a ordonné un arrêt des opérations militaires dans la ville sud de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés avant que la zone ne soit envahie le 6 mai.