Selon le ministère, cinq personnes ont aussi été blessées, dont deux sont dans un état critique, dans cette frappe, l'une des plus meurtrières en plus de dix mois de violences à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Les échanges de tirs, quasi quotidiens depuis entre la formation libanaise et l'armée israélienne, se sont intensifiés avec la mort, fin juillet, du chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne à Beyrouth, la veille de l'assassinat à Téhéran du chef du Hamas, imputé à Israël par l'Iran et ses alliés.
Téhéran et le Hezbollah ont menacé Israël de représailles, suscitant des craintes d'une escalade militaire régionale. La diplomatie internationale s'efforce de prévenir cette situation en relançant les efforts pour un cessez-le-feu à Gaza, où les frappes israéliennes, en cours depuis le 7 octobre, ont causé des milliers de victimes civiles, dont des femmes et des enfants.
Avec cette nouvelle frappe, ces violences ont fait au moins 579 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais également au moins 121 civils, selon un décompte de l'AFP.
En Israël et sur le plateau du Golan occupé, 22 militaires et 26 civils ont été tués dans des tirs de roquettes et de missiles depuis le Liban, selon les autorités israéliennes.