Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse après la réunion du cabinet dans le complexe présidentiel d'Ankara en Turkiye, le 02 juillet 2024.
Le chef de l'État s’exprimait ce mardi à l'issue d'une réunion du cabinet tenue dans le complexe présidentiel de la capitale, Ankara.
Le Hezbollah et Israël échangent des tirs frontaliers depuis l'éclatement de la guerre de Gaza en octobre 2023, mais l'escalade récente a alimenté les craintes d'une confrontation plus importante.
De plus, il a affirmé:
Aucun État de notre région, y compris la Türkiye, ne peut se sentir en sécurité tant que l'agression israélienne conduite par Netanyahu n'est pas arrêtée.
Le Hezbollah a conditionné la cessation de ses attaques contre Israël à la fin de l'assaut de Tel-Aviv sur Gaza, qui a tué près de 38 000 Palestiniens et créé une catastrophe humanitaire. Erdogan a également indiqué:
La Türkiye n'est pas et ne sera pas un État qui laisse tomber ses amis.
En réponse à la violence et aux tendances négatives sur les médias sociaux après un crime commis par un ressortissant syrien dans la ville de Kayseri dimanche, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Türkiye
"résoudra la question des réfugiés non pas sur la base de préjugés ou de peurs, mais avec un cadre rationnel et consciencieux basé sur les réalités du pays et de l'économie".
Il a souligné que 670 000 personnes sont retournées dans les localités libérées du terrorisme séparatiste dans le nord de la Syrie.
"Nous continuerons à assurer la sécurité de notre pays tant qu'il y aura des criminels sanguinaires (en Syrie) avec un canon pointé sur notre pays"
, a-t-il ajouté.
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