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Une enquête sur l'empoisonnement présumé d'environ 50 chats a été ouverte en Espagne selon la déclaration de la police, le 4 janvier 2024.
La police espagnole a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête sur l'empoisonnement présumé de près de 50 chats, une infraction pénale qui pourrait valoir à ses auteurs plusieurs années de prison en vertu d'une nouvelle loi sur le bien-être animal.
L'incident s'est produit dans le village de La Carlota, situé près de Cordoue, dans le sud du pays, où des habitants ont découvert le 31 décembre les cadavres d'au moins dix chats errants dans une décharge locale.
Alerté, le parti de défense des animaux Pacma a porté plainte auprès de la Garde civile pour
"l'empoisonnement massif d'un groupe de 47 chats"
, dont certains de ses membres s'occupaient depuis plusieurs années.
Dans la plainte que l'AFP a pu consulter, il est indiqué:
Certains animaux ont été retrouvés à l'intérieur de conteneurs proches, certains gisaient dans la rue.
D'après Pacma, seul un jeune chat mâle a été retrouvé vivant, mais
Les autres chats membres du groupe dont les cadavres n'ont pas été retrouvés ont pour leur part disparu.
Selon une porte-parole de l'association, ces derniers sont probablement morts dans les bois avoisinants après avoir été empoisonnés.
Des agents du service de protection de la nature de la Garde civile ont été dépêchés sur les lieux mercredi.
"Ils cherchent à savoir si les décès sont dus à un empoisonnement ou à d'autres causes. Et s'il y a eu un délit, ils cherchent à identifier les coupables"
, a précisé à l'AFP un porte-parole des forces de l'ordre.
En vertu d'une nouvelle loi entrée en vigueur en septembre, toute personne reconnue coupable de cruauté ayant entraîné la mort d'un animal risque jusqu'à trois ans de prison. Auparavant, la peine était de 18 mois.
Cette loi sur le bien-être animal, qui a renforcé l'encadrement des éleveurs d'animaux de compagnie, a par ailleurs rendu obligatoire la stérilisation des chats, sauf pour les élevages, les associations de défense des animaux jugeant nécessaire un meilleur contrôle des naissances pour éviter des abandons ou que des portées de chatons soient tuées.
Dans le cadre d'une opération distincte, la police a indiqué jeudi avoir démantelé un réseau suspecté d'avoir importé des chiots de Hongrie et Slovaquie pour les vendre en Espagne avec de faux documents. Huit personnes ont été interpellées, selon la police, qui indique avoir récupéré une centaine d'animaux lors de ses perquisitions.
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