Un participant brandit une pancarte lors d'une manifestation pro-palestinienne pour marquer l'anniversaire de la "Nakba", sur la place Oranienplatz à Berlin, en Allemagne, le 18 mai 2024.
Les partis de gauche La France Insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) appellent le gouvernement à reconnaître l'existence d'un État Palestinien, après les frappes meurtrières menées dimanche soir à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Très rapidement après la diffusion des premières vidéos des victimes palestiniennes brûlées vives, le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a réagi dans une publication sur le réseau social X.
Horreur. L'abominable massacre des tentes du camp de réfugiés à Gaza résume ce que sont les assassins de cette armée de criminels de guerre et leurs chefs.
"Que leurs soutiens dans la classe médiatique et en politique mesurent leur responsabilité dans l'encouragement au sentiment d'impunité de ce gouvernement"
, a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon demande à ce que
"toutes les pressions (soient) employées pour faire cesser cette abomination"
et exhorte le gouvernement français à acter une
"rupture de la coopération avec le gouvernement Netanyahu et son économie",
un
"embargo sur les armes"
et
"la reconnaissance de l'État de Palestine. Macron ne fait rien. Pas en notre nom !"
, a-t-il conclu.
De son côté, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, considère que la reconnaissance d'un État Palestinien est aujourd'hui nécessaire.
La France doit suivre l'Espagne et reconnaître la Palestine.
"Tout doit être tenté pour interrompre le massacre en cours"
, a-t-il déclaré à l'antenne de la télévision française, considérant qu'une
"boucherie est en train de se dérouler sous nos yeux à Rafah".
De son côté, le député européen Raphaël Glucksmann, candidat à sa réélection en juin prochain, pointe des images qui
"sont littéralement insoutenables".
Rien ne peut justifier de tels crimes, ces enfants brûlés vifs dans ces tentes qui leur tenaient lieu de refuge.
"Les dirigeants européens doivent sortir de leur tétanie et faire réellement pression sur Netanyahu. Maintenant"
, a-t-il affirmé, prenant ainsi une large distance avec la position qu'il exprimait il y a encore quelques semaines en légitimant l'action d'Israël.
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