Le ministère avait communiqué dimanche soir un bilan de 35 Palestiniens tués dans des bombardements israéliens contre Rafah, dont l'un visait un camp de déplacés.
Israël avait précédemment affirmé que Tal al-Sultan était une zone sûre. L'armée n'avait émis aucun avertissement aux habitants, ni demandé l'évacuation des personnes déplacées. Le bombardement est survenu deux jours après la décision de la Cour internationale de Justice ordonnant l'arrêt immédiat de l'offensive terrestre israélienne contre Rafah.
Pour la 18ᵉ année consécutive, Israël mène un siège de la bande de Gaza, et la guerre, qui en est à son 8ᵉ mois, a contraint environ 2 millions de ses habitants, sur une population totale d'environ 2,3 millions de Palestiniens, à fuir leurs résidences dans des conditions catastrophiques, dans un contexte de grave pénurie de nourriture, d'eau et de médicaments.