Les indépendants soutenus par le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) devancent les candidats des deux principaux partis, le Pakistan People's Party (PPP) de Bilawal Bhutto Zardari et le Pakistan Muslim League-Nawaz (PML-N) de Nawaz Sharif, qui fut trois fois Premier ministre.
La Commission électorale du Pakistan (ECP) a annoncé les résultats préliminaires pour 253 des 266 sièges de la chambre basse, l'Assemblée nationale. Les indépendants ont remporté 100 sièges, suivis par la PML-N qui en a obtenu 71 et le PPP qui en a obtenu 54.
Le Muttahida Quami Movement (MQM), un parti régional basé dans la capitale économique Karachi et à Hyderabad, a remporté à la surprise générale 17 sièges à l'Assemblée nationale.
Un porte-parole de l'Autorité pakistanaise des télécommunications (PTA) a déclaré ne pas être au courant d'une quelconque panne.
Au Pendjab, la province la plus peuplée du Pakistan, le PML-N devance les autres, tandis que les indépendants sont en tête dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du pays, et sont en position confortable pour former le gouvernement.
Dans la province méridionale du Sindh, le PPP a obtenu la majorité, tandis que dans le sud-ouest, au Baloutchistan, la plus grande province du pays en termes de superficie, on s'attend à un gouvernement de coalition, car aucun parti n'a remporté les sièges nécessaires pour obtenir la majorité simple.
Alors que les résultats de l'élection ne donnaient pour l'instant aucun vainqueur, le chef du PTI, Imran Khan, a revendiqué la victoire dans un discours généré par intelligence artificielle et a appelé ses partisans à fêter cette victoire.
De son côté, Nawaz Sharif a affirmé que son parti avait remporté le plus grand nombre de sièges et a appelé à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, estimant qu'il s'agissait de la seule solution aux crises politiques et économiques qui sévissent dans le pays.
Le gouvernement d'Imran Khan avait adopté le projet (d'amendement) de la loi électorale en novembre 2021, autorisant le comptage électronique des votes, mais la loi a été révisée après son éviction du pouvoir, et l'utilisation des EVM a été supprimée.