Le constructeur automobile japonais Daihatsu a annoncé mercredi le rappel de 322.700 véhicules et la prolongation de la suspension de sa production sur trois sites au Japon dans le cadre d'un vaste scandale de tests de sécurité truqués révélé en décembre.
Le constructeur, filiale du géant Toyota, a informé le ministère japonais des Transports du rappel de véhicules de deux types de modèles en raison d'un défaut au niveau des portières.
Le constructeur avait également décidé la suspension de l'ensemble de ses expéditions au Japon et à l'étranger.
En tout, 64 modèles (anciens ou actuels) de véhicules sont touchés, dont des modèles fabriqués pour le compte des constructeurs nippons Toyota, Mazda et Subaru.
Le début de l'affaire avait commencé en avril 2023. Daihatsu avait alors admis des falsifications des résultats des tests de collision sur quatre de ses modèles, concernant en tout 88.000 véhicules fabriqués en Thaïlande et en Malaisie en 2022 et 2023.
Fondée en 1907 pour fabriquer des moteurs à combustion interne, le constructeur basé à Osaka (ouest du Japon) a lancé en 1931 son premier véhicule, à trois roues. Depuis 1967, il est sous le contrôle de Toyota qui le détient à 100%. Le numéro un mondial de l'automobile s'est de nouveau excusé la semaine dernière pour ce scandale.