La Birmanie a dénoncé des déclarations "hors de propos" de la part du responsable des droits de l'homme des Nations unis sur de possibles crimes de guerre commis par la junte depuis sa prise de pouvoir en 2021.
À bout de souffle sur le terrain, l'armée s'appuie de plus en plus sur la puissance aérienne et l'artillerie pour combattre l'opposition généralisée, avec plus de 300 frappes aériennes au cours de l'année écoulée, y compris sur des écoles et des hôpitaux, selon les Nations unies.
Des pans entiers du pays sont en proie à des troubles, avec des assassinats quasi quotidiens de fonctionnaires subalternes de la junte et de combattants anti-coup d'État, dont les détails sont obscurs et les représailles souvent rapides.
Les efforts diplomatiques déployés par les Nations unies et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est pour sortir de l'impasse n'ont guère progressé, les généraux refusant de dialoguer avec leurs opposants.
La Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité, se sont abstenues, choisissant pour la première fois de ne pas opposer leur veto à la suite d'amendements apportés au texte.
L'Inde, qui entretient des liens étroits avec la junte, s'est également abstenue.
Selon un groupe de surveillance local, plus de 3.000 personnes ont été tuées lors de la répression de la contestation par l'armée.