Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a qualifié les accusations de Netanyahu de tentative visant à entraver les efforts de médiation pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un échange de prisonniers.
Depuis des mois, l'Égypte, le Qatar et les États-Unis tentent de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers, un cessez-le-feu et permettre l'entrée d'aide humanitaire à Gaza.
Mais les efforts de médiation sont au point mort en raison du refus de Netanyahu de répondre aux demandes du Hamas pour mettre fin à la guerre.
Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza à la suite d'une attaque du Hamas le 7 octobre dernier, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
L'assaut a fait plus de 40 800 morts palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et près de 94 300 blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Un blocus en cours de Gaza a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.
Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice, qui a ordonné l'arrêt des opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion de la zone le 6 mai.