Un manifestant brandit une pancarte et une poupée représentant les bébés tués par l'armée d'occupation israélienne, lors d'un rassemblement de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, à Strasbourg, le 28 octobre 2023.
Le parquet de Nice s'est dessaisi de l'enquête portant sur la plainte déposée contre le maire de Nice, Christian Estrosi, après des propos polémiques sur de prétendus "bébés en plastique" morts à Gaza.
Dans un courrier reçu mercredi par l'avocat des plaignantes, Maîtres Sefen Guezguez, et consulté par Anadolu, le procureur de la capitale azuréenne a fait savoir qu'il s'était dessaisi
"au profit du parquet de Paris déjà destinataire d'un signalement pour les mêmes faits".
Le maire de Nice fait, en effet, l'objet d'une plainte pour avoir assuré à l'antenne de France 3, début décembre, qu'il existait "
une guerre d'images"
où côté Palestinien:
On voit des mamans qui pleurent avec un bébé en plastique faisant croire que c'est un bébé mort dans ses bras.
Ses déclarations ont provoqué un véritable tollé notamment sur les réseaux sociaux où de nombreuses personnalités ont réagi.
L'association
"De Nice à Gaza"
a immédiatement déposé plainte pour "
diffusion de fausse information"
estimant que
"la ligne rouge a déjà été dépassée".
"Nous sommes outrés, choqués de ces propos"
déclarait la fondatrice de l'association, Amira Zaiter dans un entretien à Anadolu, se demandant "
comment on peut dire que des femmes palestiniennes font semblant de pleurer avec des bébés en plastique".
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