La municipalité de la ville espagnole de Barcelone a approuvé, ce vendredi, "la suspension des relations avec Israël, jusqu'à ce qu'il y ait un cessez-le-feu permanent à Gaza et le respect des droits fondamentaux du peuple palestinien".
Ce n’est pas la première fois que Barcelone rompt ses relations avec Israël.
C’est ce qui ressort d'une déclaration à la presse en Égypte, où le Premier ministre espagnol effectuait une visite avec le Premier ministre belge, Alexander De Croo, après une première étape effectuée hier, jeudi, en Israël et en Palestine, pour discuter de la situation dans la bande de Gaza, ciblée par des attaques israéliennes meurtrières durant des semaines.
L'accord de trêve humanitaire inclut la libération de 50 prisonniers israéliens de Gaza en échange de la libération de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, ainsi que l'entrée de centaines de camions d'aides humanitaires, de fournitures médicales et de carburant vers toutes les zones de la bande de Gaza.
Pendant 48 jours, l'armée israélienne a mené une des opérations militaires meurtrières contre Gaza, tuant 14 854 Palestiniens, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes, et faisant plus de 36 000 blessés, dont la majorité, environ 75 %, est constituée de femmes et d'enfants, selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza.