Le taux d'inflation pour le mois de juin, qui est la donnée la plus importante pour déterminer les augmentations de salaire des fonctionnaires et des retraités, a été annoncé par TURKSTAT. Cependant, il est évident que les données de ce mois auront quelques réflexions supplémentaires aussi importantes que les augmentations de salaire. Selon les données annoncées, l'IPC était de 3,92% par mois et de 38,21% par an, tandis que l'IPPN était de 6,50% par mois et de 40,42% par an. Le groupe principal
Le taux d'inflation pour le mois de juin, qui est la donnée la plus importante pour déterminer les augmentations de salaire des fonctionnaires et des retraités, a été annoncé par TURKSTAT. Cependant, il est évident que les données de ce mois auront quelques réflexions supplémentaires aussi importantes que les augmentations de salaire. Selon les données annoncées, l'IPC était de 3,92% par mois et de 38,21% par an, tandis que l'IPPN était de 6,50% par mois et de 40,42% par an.
Le groupe principal affichant la plus faible augmentation par rapport au même mois de l'année précédente est celui des logements, avec 14,76 %. Toutefois, il convient de noter que le principal facteur de formation de ces données provient du fait que jusqu'à 25 mètres cubes de gaz naturel utilisés dans les bâtiments résidentiels sont couverts par le gouvernement.
D'autre part, sur les 143 rubriques principales couvertes par l'IPPN, les indices de 20 rubriques principales ont diminué tandis que les indices de 6 rubriques principales sont restés inchangés. Les indices de 117 rubriques principales ont augmenté.
Le point le plus frappant des données sur l'inflation pour le mois de juin est que la différence entre l'IPC et l'IPPN, qui s'était refermée pendant un certain temps, s'est rouverte. Si l'écart entre les deux indices continue à se creuser, les anticipations d'inflation pour la période à venir seront à la hausse malgré l'effet de base. En outre, il ne faut pas ignorer que la détérioration du comportement en matière de prix pourrait se poursuivre en raison de la forte augmentation récente des taux de change.
On constate que mes préoccupations à ce sujet sont également reprises dans le "Rapport sur l'évolution des prix en juin" de la Banque centrale. Selon ce rapport, lorsque les chiffres de l'inflation sont analysés sur une base mensuelle, de fortes augmentations sont enregistrées dans tous les sous-groupes, en particulier dans celui de l'énergie. On constate que l'augmentation des prix du groupe de l'énergie provient du prix du mazout, qui a augmenté en raison de la récente hausse des taux de change. De plus, la principale raison de la hausse de l'inflation des biens de base est liée aux biens de consommation durables dont les taux de change sont élevés et rapides.
De même, les prix à la production ont enregistré la plus forte hausse mensuelle des huit derniers mois en raison de l'évolution des taux de change.
À la lumière de tous ces développements, je pense qu'il ne serait pas erroné d'affirmer que nous devrons relever les prévisions d'inflation pour la période à venir bien au-delà des prévisions précédentes en raison de la forte hausse du taux de change au cours de la période post-électorale. En outre, l'effet à la hausse des augmentations des éléments fiscaux au cours des dernières semaines sur l'inflation doit également être pris en considération. Dans ce contexte, afin d'établir des prévisions plus claires, il serait utile de rappeler que le rapport sur l'inflation du 27 juillet devrait inclure une étude montrant les effets possibles de la répercussion du taux de change et des augmentations d'impôts sur l'inflation.