Erdogan: la politique mondiale prend un virage décisif dans un contexte de "vacance du pouvoir"

La rédaction
16:485/08/2024, lundi
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Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a souligné les défis croissants du système international et la perte de moralité en raison des attaques israéliennes contre Gaza, lors d'un discours à Ankara en Türkiye, le 05 août 2024.
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a souligné les défis croissants du système international et la perte de moralité en raison des attaques israéliennes contre Gaza, lors d'un discours à Ankara en Türkiye, le 05 août 2024.

Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a souligné les défis croissants et les tensions dans le système international, particulièrement à la lumière des attaques israéliennes contre Gaza.

Lors d'un discours prononcé lundi à Ankara, la capitale turque, M. Erdogan a affirmé:
"La politique mondiale est en train de prendre l'un de ses virages les plus serrés. Il y a une grave vacance du pouvoir dans le système international et nous sommes confrontés à une perte de moralité et de conscience".
Et d'ajouter:

Avec la crise de Gaza, le système mondial a fait faillite.

Le Président Erdogan a critiqué le Conseil de sécurité des Nations Unies pour son silence face à l'oppression à Gaza, soulignant que cette situation devrait normalement susciter une réaction de la communauté internationale.

Comparant le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu à Hitler, Erdogan a affirmé que ceux qui
"applaudissent"
ses mensonges
"ne pourront jamais laver les taches sombres présentes sur leurs mains pour le reste de leur vie".

Il a poursuivi en affirmant que les auteurs de génocides
"ne devraient pas se trouver sur les tribunes des parlements, mais dans les salles d'audience où ils devront rendre compte de leurs crimes".

Le dirigeant turc a également abordé la question d'Instagram, appelant la plateforme à respecter la législation locale de la Türkiye.

Erdogan a sévèrement critiqué les plateformes de réseaux sociaux, les accusant d'
"agir comme une mafia dès que leurs intérêts sont concernés".

Il a dénoncé ce qu'il considère comme un
"fascisme numérique"
, affirmant que ces plateformes censurent rapidement les images des martyrs palestiniens tout en faisant preuve de
"grande prudence"
pour respecter les règles aux États-Unis et en Europe.

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